• Robert Gordon « Bobby » Orr O.C.[1], (né le 20 mars 1948 à Parry Sound ville de l'Ontario au Canada) est un ancien joueur professionnel de hockey sur glace canadien, membre du Temple de la renommée du hockey[2]. Considéré comme le meilleur défenseur de toute l'histoire du hockey, il est une légende de la Ligue nationale de hockey au même titre que Wayne Gretzky[3].

    Il a commencé à patiner vers l'âge de 4 ans et a été découvert par les Bruins de Boston de la ligue nationale de hockey à l'âge de 12 ans. Il a débuté sa carrière à Boston en 1966 et a revitalisé l'équipe. Il est le seul joueur à avoir gagné le trophée Norris du meilleur défenseur de la LNH à huit reprises, qui plus est consécutives (de 1968 à 1975). Bobby Orr a révolutionné la position de défenseur en transformant un rôle traditionnellement défensif en rôle également offensif, remportant le trophée Art Ross du meilleur pointeur de la ligue à deux reprises ; il est l'unique défenseur à avoir remporté ce trophée (1970 et 1975)[4].

    En 1976, il rejoint les Blackhawks de Chicago jusqu'en 1979, année où il se retire définitivement. L'état déplorable de ses genoux a écourté sa carrière. Ce patineur, passeur et marqueur au talent exceptionnel a été intronisé au Temple de la renommée en 1979.

    Il est sélectionné pour la première fois avec l'équipe du Canada pour l'édition 1972 de la Série du siècle. Malheureusement pour lui, il vient de se faire opérer du genou mais n'est pas autorisé par le corps médical à participer aux matchs. Il va tout de même suivre son équipe et s'entraîner avec ses coéquipiers mais reste sur le banc pour les différents matchs[5].

    Il est sélectionné par la suite une nouvelle fois pour jouer une compétition internationale avec le Canada pour la Coupe Canada 1976. Il remporte alors la médaille d'or, finit second meilleur pointeur du tournoi avec 9 points[6]. Il est également élu meilleur joueur du tournoi et dans l'équipe type[7].

    Saison Équipe Ligue Saison régulière Séries éliminatoires[8]
     PJ  B   A  PTS PUN  PJ  B   A  PTS PUN
    1963-64 Generals d'Oshawa OHA 56 29 43 72 0          
    1964-65 Generals d'Oshawa OHA 56 34 59 93 0          
    1965-66 Generals d'Oshawa OHA 47 38 56 94 92          
    1966-67 Bruins de Boston LNH 61 13 28 41 102          
    1967-68 Bruins de Boston LNH 46 11 20 31 63 4 0 2 2 2
    1968-69 Bruins de Boston LNH 67 21 43 64 133 10 1 7 8 10
    1969-70 Bruins de Boston LNH 76 33 87 120 125 14 9 11 20 14
    1970-71 Bruins de Boston LNH 78 37 102 139 91 7 5 7 12 10
    1971-72 Bruins de Boston LNH 76 37 80 117 106 15 5 19 24 19
    1972-73 Bruins de Boston LNH 63 29 72 101 99 5 1 1 2 7
    1973-74 Bruins de Boston LNH 74 32 90 122 82 16 4 14 18 28
    1974-75 Bruins de Boston LNH 80 46 89 135 101 3 1 5 6 2
    1975-76 Bruins de Boston LNH 10 5 13 18 22          
    1976-77 Blackhawks de Chicago LNH 20 4 19 23 25          
    1978-79 Blackhawks de Chicago LNH 6 2 2 4 4          
    Totaux LNH 657 270 645 915 953 74 26 66 92 92

     


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  • Guy Damien Lafleur O.C. (20 septembre 1951 à Thurso, Québec, Canada) est un ancien joueur de hockey sur glace de la Ligue nationale de hockey. Surnommé le « démon blond » ou « flower » par d'autres, il est considéré comme l'un des plus populaires et meilleurs joueurs à avoir joué au hockey professionnel. Il a deux fils nommés Martin et Mark.

    Il est sélectionné au premier rang du repêchage amateur de la LNH 1971 par les Canadiens de Montréal. Dès sa première saison chez les Canadiens, il se fait remarquer en marquant 64 points. Ensuite, il devient le premier joueur de l'histoire à connaître 6 saisons de suite avec au moins 50 buts et 100 points. Il permet ainsi aux Canadiens de remporter cinq fois la Coupe Stanley.

    Il connaît une carrière de 17 ans dans la Ligue nationale de hockey, de 1971 à 1991, 14 saisons avec le Canadiens, suivies d'une retraite pendant 3 saisons, et de retour pendant une saison avec les Rangers de New York et deux avec les Nordiques de Québec.

    Le trophée remis par la Ligue de hockey junior majeur du Québec au joueur le plus utile en séries éliminatoires porte le nom de « Trophée Guy Lafleur».

    Il est membre du Temple de la renommée du hockey.

    Son chandail #10 fut retiré par le Canadiens en février 1985.

    Saison Équipe Ligue Saison régulière Séries éliminatoires
    PJ B A PTS PUN PJ B A PTS PUN[1]
    1966-67 As de Québec Jr. QJHL 8 1 1 2 0          
    1967-68 As de Québec Jr. QJHL 43 30 19 49 0          
    1968-69 As de Québec Jr. QJHL 49 50 60 110 83          
    1969-70 Remparts de Québec LHJMQ 56 103 67 170 105          
    1970-71 Remparts de Québec LHJMQ 62 130 79 209 135 14 22 21 43 49
    1971-72 Canadiens de Montréal LNH 73 29 35 64 48 6 1 4 5 2
    1972-73 Canadiens de Montréal LNH 70 28 27 55 51 17 3 5 8 9
    1973-74 Canadiens de Montréal LNH 73 21 35 56 29 6 0 1 1 4
    1974-75 Canadiens de Montréal LNH 70 53 66 119 37 11 12 7 19 15
    1975-76 Canadiens de Montréal LNH 80 56 69 125 36 13 7 10 17 2
    1976-77 Canadiens de Montréal LNH 80 56 80 136 20 14 9 17 26 6
    1977-78 Canadiens de Montréal LNH 78 60 72 132 26 15 10 11 21 16
    1978-79 Canadiens de Montréal LNH 80 52 77 129 28 16 10 13 23 0
    1979-80 Canadiens de Montréal LNH 74 50 75 125 12 3 3 1 4 0
    1980-81 Canadiens de Montréal LNH 51 27 43 70 29 3 0 1 1 2
    1981-82 Canadiens de Montréal LNH 66 27 57 84 24 5 2 1 3 4
    1982-83 Canadiens de Montréal LNH 68 27 49 76 12 3 0 2 2 2
    1983-84 Canadiens de Montréal LNH 80 30 40 70 19 12 0 3 3 5
    1984-85 Canadiens de Montréal LNH 19 2 3 5 10          
    1988-89 Rangers de New York LNH 67 18 27 45 12 4 1 0 1 0
    1989-90 Nordiques de Québec LNH 39 12 22 34 4          
    1990-91 Nordiques de Québec LNH 59 12 16 28 2          
    Totaux LNH 1 127 560 793 1353 399 128 58 76 134 67


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  • Patrick Roy est un ancien gardien de but de hockey sur glace professionnel de la ligue nationale de hockey maintenant à la retraite. Considéré comme l'un des meilleurs de tous les temps, il a joué pour deux équipes : les Canadiens de Montréal et l'Avalanche du Colorado.

    Il est aussi l'entraîneur-chef (depuis le 29 septembre 2005), le propriétaire et le directeur général des Remparts de Québec dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec

    Né dans la ville de Québec le 5 octobre 1965 (le même jour que Mario Lemieux), où il vit toujours, fils de Michel Roy et Barbara Miller, petit-fils de Bona Arsenault, Patrick Jacques Roy a commencé à jouer au hockey tout jeune. Il aimait regarder les gardiens en action, leurs mouvements, leur style, leur équipement.Son idôle étais Daniel Bouchard. C’est donc en l'imitant qu'il développe lui aussi le goût de faire face aux rondelles. Il commence comme bien des jeunes en pratiquant dans la rue avec ses amis, puis quelques années plus tard il fait le saut sur une vraie glace.

    Il est vite considéré comme un joueur ayant un très grand potentiel. Il jouera pendant toute son adolescence dans des équipes élites. Son talent est vite remarqué, et il est repêché au 2e tour en 1981 par les Bisons de Granby dans la Ligue de hockey junior majeure du Québec (LHJMQ).

    C'est avec cette équipe qu'il jouera pendant trois ans comme gardien titulaire. Jouant plus de 40 parties par saison, il fait de bonnes performances à chaque rencontre sans rien afficher d'extraordinaire.

    C'est en 1984 que son rêve le plus cher se réalise. Il est repêché au 3e tour (51e au total) par les Canadiens de Montréal au repêchage d'entrée dans la LNH 1984. Ce n'est qu'un an plus tard, à la surprise de tous, qu'il fera ses débuts professionnels en aidant le club-école du Canadien, les Canadiens de Sherbrooke, à remporter le championnat de la Ligue Américaine de Hockey, la Coupe Calder. La saison suivante, on annonce qu'il sera titulaire pour le début de la saison LNH 1985-1986. Toute la pression est sur son dos et il saura habilement la soutenir, étonnant tous les observateurs. Offrant 23 victoires en 47 rencontres, il porte son équipe jusqu'aux éliminatoires. Durant ces même séries éliminatoires, il étonnera encore tout le monde et conduira magistralement son équipe jusqu'au plus haut sommet: la Coupe Stanley. Il sera couronné joueur par excellence des séries éliminatoires par la remise du trophée Conn Smythe. Alors âgé de 20 ans, il est le plus jeune joueur de l'histoire à recevoir cet honneur. Il détient le record du plus grand nombre de trophées Conn Smythe, avec un total de trois. Il a aussi aidé les Canadiens de remporter un autre Coupe Stanley en 1993. Au début du calendrier 1995-1996, au court d'une partie, rien ne va plus: après avoir accordé 9 buts face aux Red Wings de Détroit, Roy, frustré, demande une transaction a Ronald Corey assis dans l'estrade.

    Quelques jours plus tard, il est échangé à l'Avalanche du Colorado, anciennement nommée Les Nordiques de Québec. Roy y est donc échangé en 1995 en compagnie de son coéquipier Mike Keane en retour du gardien de but québécois Jocelyn Thibault et des attaquants Martin Rucinsky et Andrei Kovalenko. Au cours de la même année, il remporte la Coupe Stanley et viendra ensuite une autre Coupe Stanley en 2001 toujours avec l'Avalanche.

    Grâce au conseil de François Allaire, il fut le premier à utiliser le style papillon tel que nous le connaissons aujourd'hui, style que la majorité des gardiens utilise maintenant dans la Ligue nationale.

    Au final, il a gagné deux coupes Stanley avec le Canadien et deux autres avec l'Avalanche pour un total de quatre coupes Stanley en carrière. Il a aussi gagné trois fois le trophée Vézina et trois trophée Conn Smythe.

    Son frère plus jeune de deux ans Stéphane a joué brièvement dans la LNH douze matchs avec Minnesota dans les années 1980.

    Le 28 juin 2006, Patrick Roy a été sélectionné pour être intronisé au temple de la renommée du hockey. Son intronisation a eu lieu le 13 novembre 2006 lors d'une cérémonie au Air Canada Centre, quelques minutes avant un match entre les Canadiens et les Maple Leafs.

    Il porte le numero 33.

    Patrick Roy a commencé à diriger les Remparts comme directeur général.

    Au début de la saison 2005-06, insatisfait du rendement de l'équipe, il décide de congédier l'entraîneur-chef Éric Lavigne et de devenir lui-même le coach. Dès sa première saison, il décroche le titre de champion dans l'ouest. En séries éliminatoires, il élimine les Foreurs de Val-d'Or en 5 matchs puis il exclut les Cataractes de Shawinigan en 5 matches. Ensuite, il faudra 7 matchs aux Remparts pour éliminer le Titan d'Acadie-Bathurst et pour accéder à la finale de la Coupe du Président. Ils se font éliminer par les Wildcats de Moncton en 6 matchs, mais accèdent tout de même a la coupe Mémorial car Moncton est l'équipe hôte.

    Le 28 mai 2006, les Remparts de Québec gagnent la Coupe Memorial en battant les Wildcats de Moncton 6-2 en finale. Patrick Roy devient le 7e entraîneur à gagner la coupe durant son année recrue, le premier à le faire depuis Claude Julien avec les Olympiques de Hull en 1997

    Saison Équipe Ligue Saison régulière Séries éliminatoires
    PJ V D N MOY PJ V D MOY %ARR
    1982-83 Bisons de Granby LHJMQ 54 13 35 1 6,26          
    1983-84 Bisons de Granby LHJMQ 61 29 29 1 4,44 4 0 4 5,40  
    1984-85 Bisons de Granby LHJMQ 44 16 25 1 5,55          
    1984-85 Canadiens de Sherbrooke LAH 1 1 0 0 4.00 13 10 3 2,88  
    1984-85 Canadiens de Montréal LNH 1 1 0 0 0,00          
    1985-86 Canadiens de Montréal LNH 47 23 18 3 3,35 20 15 5 1,92 92,3 %
    1986-87 Canadiens de Montréal LNH 46 22 16 6 2,93 6 4 2 4,00 87,3 %
    1987-88 Canadiens de Montréal LNH 45 23 12 9 2,90 8 3 4 3,35 89,0 %
    1988-89 Canadiens de Montréal LNH 48 33 5 6 2,47 19 13 6 2,09 92,0 %
    1989-90 Canadiens de Montréal LNH 54 31 16 5 2,53 11 5 6 2,43 91,1 %
    1990-91 Canadiens de Montréal LNH 48 25 15 6 2,71 13 7 5 3,06 89,8 %
    1991-92 Canadiens de Montréal LNH 67 36 22 8 2,36 11 4 7 2,62 90,4 %
    1992-93 Canadiens de Montréal LNH 62 31 25 5 3,20 20 16 4 2,13 92,9 %
    1993-94 Canadiens de Montréal LNH 68 35 17 11 2,50 6 3 3 2,56 93,0 %
    1994-95 Canadiens de Montréal LNH 43 17 20 6 2,97          
    1995-96 Canadiens de Montréal LNH 22 12 9 1 2,95          
    Avalanche du Colorado LNH 39 22 15 1 2,68 22 16 6 2,10 92,1 %
    1996-97 Avalanche du Colorado LNH 62 38 15 7 2,32 17 10 7 2,21 93,2 %
    1997-98 Avalanche du Colorado LNH 65 31 19 13 2,39 7 3 4 2,51 90,6 %
    1998-99 Avalanche du Colorado LNH 61 32 19 8 2,29 19 11 8 2,66 92,0 %
    1999-00 Avalanche du Colorado LNH 63 32 21 8 2,28 17 11 6 1,79 92,8 %
    2000-01 Avalanche du Colorado LNH 62 40 13 7 2,21 23 16 7 1,70 93,4 %
    2001-02 Avalanche du Colorado LNH 63 32 23 8 1,94 21 11 10 2,51 90,9 %
    2002-03 Avalanche du Colorado LNH 63 35 15 13 2,18 7 3 4 2,27 91,0 %
    Totaux LNH 1 029 551 315 131 2,54 247 151 94 2,30  

    Il est aussi connu pour ses fameuses citations :

    • Pendant les séries éliminatoires, le gardien vedette du Canadien s’inquiète après une défaite : « Je ne récolte pas ce que j'ai semé. Je joue bien, je fais les bons gestes, je prends les bonnes décisions mais le criss de puck ne me frappe pas ! »
    • Toujours pendant les séries (1993), il dira la coupe Stanley au bout de ses bras: "J'MEN VA A DISNEYLAND"
    • Le gardien de l’Avalanche déclare, lors d’une petite guerre verbale dans les médias entre lui et Jeremy Roenick : « Je ne peux pas entendre ce que Jeremy dit parce que j'ai les oreilles bouchées par mes deux bagues de la coupe Stanley. »
    • Après cinq parties en 1995-96, la haute direction des Canadiens congédie Serge Savard (directeur général) et Jacques Demers (entraîneur) et annonce l’embauche de Réjean Houle (directeur-gérant), Mario Tremblay (entraîneur) et Yvan Cournoyer (entraîneur adjoint), tous sans expérience dans des postes similaires. Les journalistes demandent au gardien du Canadien de commenter l’embauche de Tremblay, Houle et Cournoyer : « Je regardais les nouvelles à RDS quand j’ai vu le trio apparaître. Je suis allé prendre une bonne douche. Une bonne douche froide pour voir si j'étais bien réveillé... »
    • Le gardien de l’Avalanche au sujet d’une récente escarmouche avec Dino Ciccarelli : « Il m’a frappé. Si c’est son meilleur coup, il va avoir des ennuis un jour. »
    • En réaction à la transaction du 9 mars 2006 envoyant le gardien du Canadien José Théodore au Colorado (ce qui n'était pas sans rappeler le départ de Roy pour Denver, quelque 11 ans plus tôt), Roy a commenté: « Peut-être que le Colorado devrait arrêter de repêcher des gardiens, ils devraient simplement les prendre à Montréal. »
    • Lors de la Coupe Mémorial 2006, il fait de fracassantes déclarations à l'endroit du gardien et de l'entraîneur de l'équipe des Wildcats de Moncton, l'équipe hôtesse du tournoi, qui a battu Roy et ses Remparts en finale de la Coupe du Président. Ces déclarations, que certaines qualifièrent « d'incendiaires », furent le point tournant du tournoi. Roy avait déclaré que les Wildcats étaient comme un élastique; plus les victoires s'accumulaient, plus l'élastique s'alongeait, et il ne restait qu'à mettre le doigt dessus pour le faire éclater.
    • Automne 2006. Patrick Roy provoque la controverse avec certains propos au sujet de Guillaume Latendresse. Son point de vue était « pourquoi tant de jeunes vont si vite à la Ligue nationale pour avoir peu de temps de glace? ». Un autre soir, lors de sa conférence de presse d'après-match des Remparts, Patrick Roy arrive en retard et déclare : « J'voulais voir si y'avait touché à la puck ! », une référence directe au premier but de Guillaume Latendresse dans l'uniforme du Canadien.

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  • L'honorable Joseph Henri Maurice Richard, C.P., O.C., O.Q. (4 août 1921 à Montréal - 27 mai 2000 à Montréal), surnommé Le Rocket et La Comète, était un joueur de hockey sur glace professionnel canadien.

    En tant que membre des Canadiens de Montréal de 1942 à 1960, il a établi plusieurs records et a permis à son équipe de remporter huit Coupes Stanley, dont cinq de suite. Parallèlement, par le biais d'articles de journaux, il a incité les dirigeants de la Ligue nationale de hockey à éliminer leurs comportements discriminatoires vis-à-vis des joueurs de langue française. Plusieurs le considèrent comme étant le plus grand joueur de l'histoire de la Ligue nationale de hockey, surpassant son rival Gordie Howe par son franc-jeu (moins de coups bas), son travail pour l'amélioration du sport, ses records ainsi que le nombre supérieur de Coupes Stanley gagnées.

    Maurice Richard fut le premier joueur à marquer 50 buts en 50 matchs (saison LNH 1944-1945), à une époque où la Ligue nationale de hockey était constituée de six franchises disputant un calendrier de 50 parties. Il faudra attendre la saison LNH 1960-1961 pour voir un second joueur atteindre ce plateau (Bernard Geoffrion en 64 parties). Ce n'est qu'au cours de la saison LNH 1980-1981 que Mike Bossy deviendra le second marqueur de 50 buts en 50 parties. Maurice Richard fut également le premier joueur à marquer 500 buts en carrière le 19 octobre 1957 en déjouant Glenn Hall des Blackhawks de Chicago. [1]

    Au cours de sa carrière, il compta 544 buts, amassa 421 aides, pour 965 points en 978 parties en saison régulière. Il y ajouta 82 buts et 44 aides pour 126 points en 133 parties en séries éliminatoires.

    Il prit part à huit conquêtes de la Coupe Stanley avec l'équipe des Canadiens et fut sélectionné huit fois sur la première équipe des étoiles de la ligue et six fois sur la seconde.

    De 1943 à 1948, il fut l'ailier droit de la « Punch Line » avec Elmer Lach au centre et Hector « Toe » Blake à l'aile gauche.

    Il connut une soirée de cinq buts et trois passes, alors un record de la LNH, en décembre 1944 (après avoir déménagé durant toute la journée en plein hiver). Il marqua le but gagnant durant la septième partie de la demi-finale de 1952 contre les Bruins de Boston.

    Il enregistra son premier but dans la LNH le 8 novembre 1942 et il marqua son 325e le 8 novembre 1952. En 10 ans jour pour jour, il dépassait la marque de 324 buts, record de la LNH établi par Nels Stewart

    Pour les Canadiens français, Maurice Richard était un symbole qui dépassait le monde du sport. Phénomène de société, il représentait l'image du francophone dominant dans un monde anglophone. Malgré lui, ses exploits sportifs revêtaient un aspect politique pour plusieurs. Dans une société québécoise alors dominée politiquement et économiquement par des intérêts anglophones, à une époque aujourd'hui appelée la Grande Noirceur, il apparaissait aux yeux de beaucoup comme un symbole de réussite et de revanche.[2]

    Discret et timide en dehors de la patinoire, il a toujours affirmé n'être qu'un joueur de hockey qui s'efforçait de faire de son mieux à chaque partie et qui ne jouait au hockey que pour l'amour de ce sport. Fougueux et têtu sur la patinoire, quelques-uns de ses gestes lui ont valu des amendes de la part de la direction de la ligue, que ses partisans s'empressaient de payer au moyen de collectes.

    Félix Leclerc écrivait :

    « Quand il lance, l'Amérique hurle. Quand il compte, les sourds entendent. Quand il est puni, les lignes téléphoniques sautent. Quand il passe, les recrues rêvent. C'est le vent qui patine. C'est tout le Québec qui est debout. Qui fait peur et qui vit. »

    Le 13 mars 1955 à Boston, Maurice Richard en vint aux coups avec Hal Laycoe des Bruins de Boston. Un juge de ligne tenta à trois reprises de maîtriser Richard, tandis que son adversaire le frappait. À la troisième tentative, Richard fut retenu par les épaules et le cou tandis qu'il recevait des coups au visage. Il se retourna et frappa le juge qui l'avait mis dans une position dangereuse. Il reçut une punition de partie pour son geste, c'est-à-dire qu'il ne pouvait plus revenir au jeu.

    Il s'ensuivit une courte enquête disciplinaire au terme de laquelle le président Clarence Campbell suspendit Maurice Richard pour le reste de la saison, soit trois parties en plus de toute la durée des séries éliminatoires. Cette sentence était grave car les Canadiens se battaient alors pour la première place au classement, et Maurice Richard pour le championnat des marqueurs qu'il ne remportera finalement jamais. De nombreuses personnes croyaient que le rocket avait été puni plus sévèrement parce qu'il était canadien-français. Plusieurs insinuèrent alors qu'il avait été jugé et condamné d'avance. En dehors du monde du sport, dans le contexte de l'époque, les canadiens-français n'étaient pas respectés du tout par leurs employeurs anglophones et parfois congédiés sans raison.

    Les partisans montréalais furent enragés par ce qu'ils considéraient comme une injustice commise par un président anglophone envers leur héros et leur équipe francophones. Le 17 mars, journée de la fête de la Saint-Patrick, les Canadiens de Montréal se mesuraient aux Red Wings de Détroit, l'équipe qui bataillait pour la première place.

    Le président Campbell fut bombardé d'œufs, de tomates et de pièces de monnaie par la foule survoltée quand il vint pour prendre possession de son siège au Forum de Montréal. Au moment où un inconnu tenta de le frapper, une bombe lacrymogène explosa dans l'enceinte du bâtiment, forçant son évacuation.

    Aux cris de « Richard le persécuté ! » et « Insulte à la race canadienne-française ! », les gens se mirent à fracasser les vitrines et à saccager autos et commerces de la rue Sainte-Catherine et des rues environnantes, causant pour plus de 100 000 dollars canadiens de dommages.

    L'« émeute Maurice Richard » est entrée depuis lors dans la mémoire collective des Québécois, étant perçue par plusieurs comme étant l'événement qui a mené à la Révolution tranquille.

    À titre d'anecdote, la partie fut concédée aux Red Wings par la marque de 4 à 1 après une période de jeu

    À l'automne 1955, il eut la joie de voir son jeune frère Henri « Pocket Rocket » Richard se joindre aux Canadiens de Montréal. Un an plus tard, il devint capitaine de l'équipe suite à la retraite de son coéquipier Émile « Butch » Bouchard.

    Ses trois dernières saisons furent marquées par des blessures. Le 15 septembre 1960, après avoir marqué quatre buts et récolté trois passes lors d'une partie du camp d'entraînement, il annonçait sa retraite de la compétition.

    Durant sa carrière, il aida son équipe à remporter cinq Coupes Stanley consécutives, un record toujours inégalé. Il dominait alors son équipe pour les buts, les passes, les points et les minutes de punition.

    En 1972, il devint entraîneur des Nordiques de Québec, mais suite à leur première défaite au deuxième match, il démissionna

    Le 6 octobre 1960, les Canadiens retiraient son chandail, le numéro 9. En 1961, il fut intronisé au Temple de la renommée du hockey sans avoir à attendre les trois ans réglementaires après la retraite d'un joueur. Il fut fait Officier de l'Ordre du Canada en 1967 et Officier de l'Ordre national du Québec en 1985. En 1998, il fut fait Compagnon de l'Ordre du Canada. En 1999, le Club de Hockey Canadien fit don du Trophée Maurice Richard à la Ligue nationale de hockey. Ce trophée récompense chaque année le joueur qui accumule le plus de buts en saison régulière.

    Le 27 mai 2000, Maurice Richard mourait des suites d'un long combat contre le cancer. Des funérailles nationales ont eu lieu en la Basilique Notre-Dame de Montréal le 31 mai 2000, présidées par le Cardinal Jean-Claude Turcotte, archevêque de Montréal.
    À Gatineau, une statue a été dressée en son honneur.

    • 4 août 1921 – Naissance de Maurice Richard au nord de Montréal.
    • 12 septembre 1942 – Mariage de Lucille Norchet et de Maurice Richard en l’église Saint-Sacrement à Montréal.
    • 29 octobre 1942 – M.R. signe son premier contrat professionnel avec le club de hockey Le Canadien de Montréal.
    • 31 octobre 1942 – entreprend sa carrière de hockeyeur professionnel et endosse le chandail n° 15.
    • 8 novembre 1942 – Le Rocket marque son premier but dans la LNH.
    • 22 novembre 1942 – Il réussit son premier tour du chapeau, soit seulement deux semaines après son premier but marqué. Il le réalise contre les Rangers de New York.
    • 1er septembre 1943-1944 – Le hockey entre dans l’ère moderne avec l’apparition de la ligne rouge au centre de la patinoire et des cercles de mises en jeu, devant favoriser un jeu plus rapide.
    • 29 décembre 1944 – Le Rocket marque 5 buts dans le même match et mérite les trois étoiles de la rencontre.
    • 10 janvier 1945 – Le Rocket égale le record de 43 buts détenu par « Cooney » Weiland.
    • 18 mars 1945 – Le Rocket marque 50 buts en 50 matchs : un record !
    • 29 mars 1945 – Maurice Richard marque trois buts et fournit une passe en une seule période. Il réussit cet exploit en troisième période d’un match éliminatoire contre les Maple Leafs de Toronto.
    • 13 avril 1945 – Naissance de Maurice Richard fils, le premier garçon de Richard et son deuxième enfant.
    • 6 février 1947 – Le Rocket et Elmer Lach sont au cœur d’une violente bagarre sur la patinoire du Maple Leafs Garden à Toronto, qui devait se poursuivre, encore plus violente, en dehors de la patinoire.
    • 15 février 1947 – Le Rocket marque trois buts et fournit une mention d’aide sur le quatrième but du Canadien qui devait être celui de la victoire.
    • 27 décembre 1948 – Le Rocket effectue la mise au jeu protocolaire lors de la dernière visite du Canadien au vieux Maple Leafs Garden de Toronto.
    • 2 mars 1949 – Le Rocket marque son 400ième point.
    • 5 mars 1949 – Le premier ministre du Canada, Louis St-Laurent, félicite Maurice Richard pour ses exploits avec le Canadien de Montréal.
    • 28 janvier 1950 – Le Rocket rejoint Toe Blake, le meilleur compteur des Canadiens de Montréal, en marquant un 235ième but. Les deux co-équipiers se retrouvent aux septièmes rangs des buteurs de la LNH.
    • 1er mai 1950 – Naissance de Normand Richard, troisième enfant de la famille Richard.
    • 5 janvier 1951 – Maurice Richard améliore le record du plus grand nombre de but (271) comptés par un joueur des Canadiens de Montréal.
    • 13 janvier 1951 – Dans un match, Maurice Richard subit de multiples blessures : nez coupé, œil au beurre noir et claquage. Il n’entend toutefois pas cesser de jouer.
    • 21 janvier 1951 – Il est nommé le meilleur joueur de hockey pour l’année 1950 par la revue Sport Magazine.
    • 17 février 1951 – Maurice Richard est fêté au Forum de Montréal. Pour être devenu le plus grand buteur de l’histoire du Canadien de Montréal, on lui remet les clefs d’une voiture de marque De Soto ainsi qu’un trophée.
    • 3 novembre 1951 – Maurice Richard marque son 300ième but.
    • 1er décembre 1951 – Il est honoré du titre de Personnalité de l’année par la British United Press.
    • 2 décembre 1951 – Il est nommé Athlète de l’année en Amérique du Nord.
    • 21 février 1952 – Camillien Houde, maire de Montréal, remet une plaque commémorative à Maurice Richard qui a remporté le titre de meilleur athlète de l’année 1951 en Amérique du Nord.
    • 8 novembre 1952 – Le Rocket marque son 325ième but, dépassant ainsi le record détenu par Nelson Steward depuis 1918.
    • 14janvier 1954 – MR suite à un article dans lequel il critique âprement Clarence Campbell, président de la Ligue Nationale de Hockey, sur sa façon de traiter les Canadiens français, abandonne temporairement sa carrière journalistique.
    • 30 avril 1954 – Naissance d’André Richard, quatrième enfant de la famille Richard.
    • 18 décembre 1954 – Le Rocket marque son 400ième but lors de son 690ième match.
    • 13 mars 1955 – Le Rocket moleste un arbitre. Il est suspendu pour un match.
    • 16 mars 1955 – Clarence Campbell rend son verdict à la suite de l’altercation du Rocket avec l’arbitre Thompson. Le no 9 sera suspendu pour le reste de la saison régulière et pour les séries éliminatoires.
    • 17 mars 1955 – Émeute dans les rues de Montréal à la suite du verdict de Campbell de suspendre le Rocket. Campbell avait eu l’audace de se présenter au Forum, provoquant la colère des partisans.
    • 18 mars 1955 – De la chambre des joueurs, devants les micros de la radio, le Rocket lance un appel au calme à l’endroit de ses partisans à la suite de sa suspension par Clarence Campbell.
    • 30 décembre 1955 – Le Rocket réussit son dernier tour du chapeau en saison régulière et en carrière.
    • 1er février 1956 – Naissance de Paul Richard, cinquième enfant de la famille Richard.
    • 14 février 1956 – La mère de Maurice Richard, madame Onésime Richard est choisie par la ville de Boston, « Mère de l’année au hockey ».
    • 2 février 1957 – Naissance de Suzanne Richard, sixième enfant de la famille Richard.
    • 19 octobre 1957 – Le Rocket marque son 500ième but après 863 parties. Il devient le premier joueur dans l’histoire de la Ligue National de Hockey à réaliser pareil exploit.
    • 13 novembre 1957 – Après que le patin d’un autre joueur lui eut sectionné le tendon d’Achille, le Rocket ratera plus d’une demi-saison.
    • 1er avril 1958 – Le Rocket réussit un tour du chapeau en séries éliminatoires. Il s’agira de son 33ième tour du chapeau (3 buts en un match) en carrière.
    • 25 janvier 1958 – « C’est la première fois que je suis l’objet d’une telle fête et j’en suis profondément ému », dit Maurice Richard qui, la veille, a été accueilli au Centre sportif de l’Immaculée-Conception par 500 enfants voulant célébrer avec lui son 500ième but marqué le 19 octobre 1957.
    • 8 avril 1958 – En première période d’un match contre les Bruins de Boston, le Rocket encaisse un coup vicieux, servi par Léo Labine. Malgré six points de suture, il revient au jeu en troisième période et déjoue de façon magistrale le gardien des Bruins, Jim Henry.
    • 18 janvier 1959 – Le Rocket subit une double fracture à la jambe à la suite d’un puissant tir frappé de Bernard Geoffrion. MR doit mettre fin à sa saison de hockeyeur.
    • 3 février 1959 – Naissance de Jean Richard, septième enfant de la famille Richard.
    • 7 mars 1959 – Alors que le Rocket est blessé, Marcel Bonin lui subtilise ses gants et marque dix buts lors des séries de fin de saison.
    • 19 septembre 1959 – Pour la première et unique fois, les frères Maurice, Henri et Claude Richard évoluent ensemble lors d’un match officiel du Canadien de Montréal.
    • 26 novembre 1959 – M.R. plonge pour bloquer un tir et subit une triple fracture à la joue.
    • 20 mars 1960 – Lors de sa 18ième saison avec le Canadien, le Rocket marque son 626ième et dernier but en carrière, en troisième période d’un match disputé contre les Maple Leafs de Toronto.
    • 14 avril 1960 – Conquête d’une 8ième Coupe Stanley pour MR.
    • 15 septembre 1960 – Maurice Richard annonce sa retraite. Il totalise 544 buts et 965 points en 978 matchs de saison régulière, en plus de ses 82 buts en 133 matchs de séries de fin de saison.
    • 6 octobre 1960 – Le Canadien de Montréal retire le chandail n° 9 dès le premier match de la saison suivant la retraite du Rocket.
    • 25 août 1961 – Inauguration de l’aréna Maurice-Richard à Montréal.
    • 1er décembre 1964 – M.R. démissionne du poste que le Canadien de Montréal lui avait offert et met sur pied une entreprise de pêche sportive.
    • 13 octobre 1983 – À l’occasion de son centenaire, le journal « La Presse » organise une rencontre entre deux personnalités qui ont marqué l’histoire nationale au cours du dernier siècle : Maurice Richard et Félix Leclerc. La rencontre a lieu à l’Île d’Orléans.
    • 12 janvier 1985 – Il est nommé sur l’équipe d’étoiles de tous les temps des Canadiens de Montréal.
    • 4 décembre 1989 – Hommage rendu à Maurice Richard par plusieurs artistes québécois, dont Robert Charlebois. Le très respecté animateur Roger Baulu dira du Rocket « Maurice est un Dieu avec le diable au corps ».
    • 9 août 1991 – Ronald Corey, président du Canadien de Montréal, nomme Maurice Richard capitaine honoraire de l’équipe, à l’occasion des fêtes du 75ième anniversaire de la Ligue Nationale de Hockey.
    • 1er juillet 1992 – Il est assermenté à titre de membre du Conseil privé dans le cadre des célébrations du 125ième anniversaire du Canada. Il devient le premier sportif à être admis au Conseil privé.
    • 20 septembre 1992 – Maurice Richard et son épouse Lucille célèbrent leur 50ième anniversaire de mariage.
    • 18 juillet 1994 – Décès de Lucille Norchet, épouse de Maurice Richard.
    • 11 mars 1996 – Lors de a fermeture du Forum de Montréal, les partisans du Canadien réservent une ovation debout de 16 minutes à leur héros, Maurice Richard pleure d’émotion.
    • 15 mars 1996 – Les partisans ovationnent le Rocket lors de l’ouverture du Centre Molson (qui deviendra plus tard le Centre Bell).
    • 19 avril 1996 – Ouverture de l’exposition permanente « L’Univers de Maurice Richard à l’aréna Maurice-Richard.
    • 11 mars 1997 – Red Fisher, chroniqueur au journal The Gazette, annonce que Maurice Richard est atteint d’un cancer.
    • 28 juillet 1998 – Publication de la biographie du Rocket, « L’idole d’un peuple ».
    • 24 janvier 1999 – Dévoilement du trophée Maurice-Richard qui sera remis annuellement au meilleur compteur de la Ligue National de Hockey. Le dévoilement à eu lieu à Tampa Bay, Floride, durant le match des Étoiles de la LNH.
    • 26 avril 1999 – Hommage rendu au Rocket lors de l’évènement « Il était une fois le hockey » au Casino de Montréal.
    • 28 mai 1999 – Maurice Richard dévoile l’étoile qui immortalise son nom sur le trottoir des célébrités canadiennes à Toronto.
    • 25 juin 1999 – Dévoilement du Trophée Maurice-Richard accordé au joueur ayant marqué le plus de buts au cours d’une même saison dans la Ligue National de Hockey.
    • 15 mai 2000 – Maurice Richard est hospitalisé à l’Hôtel-Dieu de Montréal.
    • 27 mai 2000 – Décès de Maurice Richard, le Rocket.
    • 30 mai 2000 – À la suite du décès du Rocket, la presse française le surnomme « Le Saint de glace ».
    • 31 mai 2000 – Funérailles nationales pour Maurice Richard à la Basilique de Montréal alors bondée de plus de 3 000 personnes.
    • 5 juillet 2000 – La ministre Sheila Copps annonce que Maurice Richard aura sa place sur le sentier de l’héroïsme, sentier piétonnier de la région d’Ottawa.
    • 22 août 2001 – Un lac portera le nom du Rocket. Le lac Maurice-Richard est situé sur le territoire de la zec Boullé, dans la région de Lanaudière. Il est aussi question de nommer l’autoroute 50, Autoroute Maurice-Richard.
    • 25 décembre 2005 – Sortie du film sur la vie de Maurice Richard «  Maurice Richard ».

    Saison Équipe Ligue Saison régulière Séries éliminatoires
    PJ B A Pts PUN PJ B A Pts PUN [3]
    1942-43 Canadiens de Montréal LNH 16 5 6 11 4 - - - - -
    1943-44 Canadiens de Montréal LNH 46 32 22 54 45 9 12 5 17 10
    1944-45 Canadiens de Montréal LNH 50 50 23 73 46 6 6 2 8 10
    1945-46 Canadiens de Montréal LNH 50 27 21 48 50 9 7 4 11 15
    1946-47 Canadiens de Montréal LNH 60 45 26 71 69 10 6 5 11 44
    1947-48 Canadiens de Montréal LNH 53 28 25 53 89 - - - - -
    1948-49 Canadiens de Montréal LNH 59 20 18 38 110 7 2 1 3 14
    1949-50 Canadiens de Montréal LNH 70 43 22 65 114 5 1 1 2 6
    1950-51 Canadiens de Montréal LNH 65 42 24 66 97 11 9 4 13 13
    1951-52 Canadiens de Montréal LNH 48 27 17 44 44 11 4 2 6 6
    1952-53 Canadiens de Montréal LNH 70 28 33 61 112 12 7 1 8 2
    1953-54 Canadiens de Montréal LNH 70 37 30 67 112 11 3 0 3 22
    1954-55 Canadiens de Montréal LNH 67 38 36 74 125 - - - - -
    1955-56 Canadiens de Montréal LNH 70 38 33 71 89 10 5 9 14 24
    1956-57 Canadiens de Montréal LNH 63 33 29 62 74 10 8 3 11 8
    1957-58 Canadiens de Montréal LNH 28 15 19 34 28 10 11 4 15 10
    1958-59 Canadiens de Montréal LNH 42 17 21 38 27 4 0 0 0 2
    1959-60 Canadiens de Montréal LNH 51 19 16 35 50 8 1 3 4 2
    18 Saisons Total LNH 978 544 421 965 1 285 133 82 44 126 188

    • Coupe Stanley : 1944, 1946, 1953, 1956, 1957, 1958, 1959, 1960
    • Trophée Hart du meilleur joueur de la LNH : 1947
    • Membre de la première équipe-type de la LNH : 1945, 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1955 et 1956
    • Membre de la seconde équipe-type : 1944, 1951, 1952, 1953, 1954 et 1957
    • Meilleur marqueur de buts en saison régulière : 1945, 1947, 1950, 1954 et 1955
    • Meilleur marqueur de buts en séries éliminatoires : 1944, 1946, 1947, 1951 et 1958
    • Meilleur compteur des séries éliminatoires : 1947 et 1951

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  • Mark John Douglas Messier (né le 18 janvier 1961 à Saint Albert en Alberta au Canada) est un joueur de hockey sur glace retraité qui passa un quart de siècle au sein de la LNH (1979-2004) avec les Oilers d'Edmonton, les Rangers de New York et les Canucks de Vancouver. Messier joua également dans l'Association mondiale de hockey avec les Racers d'Indianapolis et les Stingers de Cincinnati. Il est considéré comme l'un des meilleurs joueurs et leader de l'histoire de la ligue.

    Une nouvelle mention à l'honneur des qualités de leaders de Mark Messier sera nouvellement décernée à chaque mois dans la LNH.

    Il débute sa carrière dans la ligue nationale de hockey au sein des Oilers qui le choisissent au cours du repêchage d'entrée dans la LNH 1979 au 3e tour (48e au total). Le 12 novembre 2007, il est admis au Temple de la renommée du hockey en tant que joueur en compagnie de Scott Stevens, Al MacInnis et Ron Francis[1].

    • L'un des rares joueurs de la LNH à être nommé sur l'Équipe d'Étoiles à plus d'une position (ailier gauche et centre).
    • Le dernier joueur actif à avoir joué dans l'AMH.
    • Le dernier joueur actif à avoir joué pendant les années 1970.
    • Le seul joueur, avec Scott Niedermayer, à avoir remporté la Coupe Stanley en tant que capitaine de deux équipes différentes (Edmonton et New York).

    Saison Équipe Ligue Saison régulière Séries éliminatoires
    PJ B A PTS PUN PJ B A PTS PUN[2]
    1976-77 Spruce Grove Mets AJHL 57 27 39 66 91 -- -- -- -- --
    1977-78 St. Albert Saints AJHL 54 25 49 74 194 -- -- -- -- --
    1977-78 Winter Hawks de Portland WHL -- -- -- -- -- 7 4 1 5 2
    1978-79 St. Albert Saints AJHL 17 15 18 33 64 -- -- -- -- --
    1978-79 Racers d'Indianapolis AHM 5 0 0 0 0 -- -- -- -- --
    1978-79 Stingers de Cincinnati AMH 47 1 10 11 58 -- -- -- -- --
    1979-80 Apollos de Houston LCH 4 0 3 3 4 -- -- -- -- --
    1979-80 Oilers d'Edmonton LNH 75 12 21 33 120 3 1 2 3 2
    1980-81 Oilers d'Edmonton LNH 72 23 40 63 102 9 2 5 7 13
    1981-82 Oilers d'Edmonton LNH 78 50 38 88 119 5 1 2 3 8
    1982-83 Oilers d'Edmonton LNH 77 48 58 106 72 15 15 6 21 14
    1983-84 Oilers d'Edmonton LNH 73 37 64 101 165 19 8 18 26 19
    1984-85 Oilers d'Edmonton LNH 55 23 31 54 57 18 12 13 25 12
    1985-86 Oilers d'Edmonton LNH 63 35 49 84 68 10 4 6 10 18
    1986-87 Oilers d'Edmonton LNH 77 37 70 107 73 21 12 16 28 16
    1987-88 Oilers d'Edmonton LNH 77 37 74 111 103 19 11 23 34 29
    1988-89 Oilers d'Edmonton LNH 72 33 61 94 130 7 1 11 12 8
    1989-90 Oilers d'Edmonton LNH 79 45 84 129 79 22 9 22 31 20
    1990-91 Oilers d'Edmonton LNH 53 12 52 64 34 18 4 11 15 16
    1991-92 Rangers de New York LNH 79 35 72 107 76 11 7 7 14 6
    1992-93 Rangers de New York LNH 75 25 66 91 72 -- -- -- -- --
    1993-94 Rangers de New York LNH 76 26 58 84 76 23 12 18 30 33
    1994-95 Rangers de New York LNH 46 14 39 53 40 10 3 10 13 8
    1995-96 Rangers de New York LNH 74 47 52 99 122 11 4 7 11 16
    1996-97 Rangers de New York LNH 71 36 48 84 88 15 3 9 12 6
    1997-98 Canucks de Vancouver LNH 82 22 38 60 58 -- -- -- -- --
    1998-99 Canucks de Vancouver LNH 59 13 35 48 33 -- -- -- -- --
    1999-00 Canucks de Vancouver LNH 66 17 37 54 30 -- -- -- -- --
    2000-01 Rangers de New York LNH 82 24 43 67 89 -- -- -- -- --
    2001-02 Rangers de New York LNH 41 7 16 23 32 -- -- -- -- --
    2002-03 Rangers de New York LNH 78 18 22 40 30 -- -- -- -- --
    2003-04 Rangers de New York LNH 76 18 25 43 42 -- -- -- -- --
    Totaux LNH 1756 694 1193 1887 1910 236 109 186 295 244


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