• Mario Lemieux est un ancien joueur canadien de hockey sur glace. Surnommé « Le Magnifique » du fait de son talent, récompensé par de nombreux titres, il est considéré comme l’un des plus grands joueurs de l’histoire du hockey avec Wayne Gretzky. Ses statistiques parlent d'elles-mêmes : il fait partie du petit cercle des joueurs avec plus de 500 buts, ainsi que de celui de ceux avec plus de 1 000 points et il figure tout en haut des classements des meneurs de la Ligue nationale de hockey.

    Mario Lemieux est né le 5 octobre 1965 à Ville-Émard, un quartier de Montréal dans la province de Québec. Il a joué toute sa carrière professionnelle dans la Ligue nationale de hockey (LNH) avec les Penguins de Pittsburgh entre 1984 et 2006. Parmi de nombreux trophées, il remporte deux Coupes Stanley en 1991 et 1992. Sa carrière a été parsemée de nombreuses difficultés de santé le poussant à arrêter puis à reprendre mais toujours en étant fidèle à Pittsburgh. En 1999, il sauve l'équipe de la faillite et devient propriétaire majoritaire de celle-ci.

    Au cours de sa carrière, il participe à cinq compétitions internationales avec le Canada. Il est monté à chaque fois sur le podium, remportant une médaille de bronze au championnat du monde junior de 1983, une d'argent au championnat du monde de 1985 et enfin la médaille d'or lors de la Coupe Canada 1987, des jeux Olympiques d'hiver 2002 et de la coupe du monde de hockey 2004. Lors de ses deux derniers tournois internationaux, il est capitaine de l'équipe. En 2004, il devient membre de l'Allée des célébrités canadiennes.

    Il commence à jouer au hockey très tôt et rejoint les Hurricanes de Montréal en ligue junior. Âgé de 15 ans, il est le premier joueur choisi au repêchage de la ligue midget pour jouer avec les Voisins de Laval de la Ligue de hockey junior majeur du Québec[3] (LHJMQ). Sûr de son talent, il annonce alors qu'il compte briser le record du plus grand nombre de points de la saison, record de 251 points détenu par Pierre Larouche depuis 1974[4].

    Pour sa première saison sous les couleurs des Voisins de Laval, il atteint 96 points et continue sa montée en puissance la saison suivante en passant à 184 points. C'est au cours de sa dernière saison avec les Voisins qu'il va réussir à atteindre son objectif. Il a déjà dépassé le record des 251 points de Larouche et il ne lui faut que 3 buts de plus pour atteindre le record de 130 buts de de Guy Lafleur. Finalement, au cours de ce dernier match, Lemieux inscrit 6 buts pour passer son total à 133 buts[4]. Au cours de cette dernière saison, il fait également parler de lui en refusant la convocation de l'équipe du Canada pour le championnat du monde junior 1984. La raison première de son refus est le comportement de l'entraîneur Dave King mais il déclare également qu'il préfère rester concentré sur son objectif de l'année dans la LHJMQ : battre des records. La direction de la LHJMQ décide alors de punir Lemieux pour cette décision en l'interdisant de jouer pendant la période du championnat du monde junior qui se joue alors en Suède. Lemieux et son agent Gus Badali vont finalement avoir gain de cause auprès de la Cour supérieure du Québec[3].

    À l'issue de cette saison agitée, Lemieux obtient tout de même les honneurs de la LHJMQ : il reçoit ainsi le trophée Michel Brière du joueur le plus utile de la saison, le trophée Jean Béliveau pour le plus grand nombre de points, le trophée Guy Lafleur du joueur le plus utile des séries ainsi que le trophée Michael Bossy du plus grand espoir de la LHJMQ[5]. Son équipe remporte la Coupe du Président de la finale des séries éliminatoires de la LHJMQ mais elle perd lors du tournoi final de la Coupe Memorial de la Ligue canadienne de hockey (LCH). Ce sont les 67 d'Ottawa de l’Ontario Hockey League qui remportent la Coupe. Néanmoins, Lemieux gagne également le trophée du joueur de la saison de la LCH. Avec 282 points au cours de cette dernière saison, il est le meilleur pointeur de l'histoire de la LHJMQ, record toujours en cours au début de la saison 2007-08[5].

    Il est également parmi les meilleurs joueurs de l'histoire de la LCH : septième meilleur compteur de points avec 562 points, le dixième meilleur buteur avec 247 et le septième meilleur passeur avec 315 aides[6].

    Au moment de débuter sa carrière professionnelle, Lemieux s'est posé la question de savoir quel numéro il allait porter. Ses agents de l'époque étaient également les agents de Wayne Gretzky, célèbre joueur au numéro 99. Ils lui ont alors suggéré d'abandonner le 27 qu'il portait, en l'honneur de son grand frère Alain[7], pour prendre le 66 à la fois semblable au 99 de Gretzky tout en étant différent[8]. Il joue sa dernière saison dans la LHJMQ avec le 66[9].

    Au début des années 1980, les Penguins de Pittsburgh de la Ligue nationale de hockey connaissent des saisons faibles et, lors de la saison 1983-84, Eddie Johnston, entraîneur de l’époque, ne fait pas fait grand chose pour éviter la dernière place. En effet, Johnston avait supervisé personnellement le jeune Lemieux au cours de ses matchs avec les Voisins et il veut à tout prix avoir le premier choix du futur repêchage. Ainsi, il n’hésite pas à envoyer jouer le gardien, Roberto Romano, avec l’équipe mineure alors que celui-ci est en grande forme. À la place, Vincent Tremblay est titularisé et il encaisse 24 buts en quatre matchs. De même, au mois de mars, Randy Carlyle est échangé aux Whalers de Hartford contre un joueur futur, joueur qui n’arrivera qu’après la saison. Les joueurs passent leur temps à faire des allers-retours entre la franchise de LNH et les ligues mineures et, au final, les Penguins finissent avec 38 points et les Devils du New Jersey avec 41[10].

    Malgré les efforts de certains présidents d'autres franchises pour obtenir Lemieux, il est choisi par les Penguins en tant que tout premier joueur du repêchage. Malgré tout, il fait encore une fois parler de lui en refusant de serrer la main du président des Penguins et en refusant de porter le maillot de l'équipe pour la photographie traditionnelle[11]. Ce refus est alors justifié par des problèmes de contrats[4]. Alors que le repêchage se passait à Montréal, une grande quantité de fans[12] des Penguins regardaient la retransmission en direct dans le Civic Arena. La réaction de celui qui devait être leur sauveur frappa les fans : pour espérer avoir le premier choix du repêchage, le directeur général et l'ensemble de l'encadrement de l'équipe avaient été jusqu'à saborder la saison de l'équipe et Lemieux les remerciait en refusant de les saluer et de porter le maillot de l'équipe. Très rapidement, la patinoire fut remplie de huées et, par la suite, les lignes du standard des abonnements furent prises d'assaut par les fans déclarant qu'ils ne prendraient l'abonnement que quand Lemieux aurait signé son contrat. Finalement, il signe son premier contrat pour plus de 70 000 dollars et pour une durée de deux ans[13].

    Il débarque à Pittsburgh, avec son père et son agent, peu de temps après la signature du contrat mais ne parle quasiment pas un mot d'anglais[13]. Ratant le début de la préparation de la saison 1984-85 à cause d'un problème de genoux[3], il se montre immédiatement dangereux dans son premier match dans la Ligue nationale de hockey. Le 11 octobre, les Penguins jouent un match dans le Boston Garden, ancienne patinoire des Bruins et il bloque un tir de Raymond Bourque puis part en échappée et bat Pete Peeters sur son premier tir alors que c'était alors sa première présence sur la glace. Seuls ses coéquipiers et Johnston ne sont pas surpris de le voir inscrire un but sur son premier tir et son premier temps de jeu : il avait fait de même lors de son premier entraînement et du premier match amical de l'équipe[13].

    Les habitués du Civic Arena doivent attendre encore six jours pour voir leur future vedette jouer un match devant eux. L'équipe est alors opposée aux Canucks de Vancouver ; au bout de 18 secondes, Lemieux inscrit son premier but devant son public, le premier but d'une victoire 4-3. Deux minutes plus tard, Gary Lupul des Canucks vient défier Lemieux et tout le monde retient son souffle dans l'assistance en guettant une réaction de Lemieux, ne sachant pas s'il allait être capable de se défendre par lui-même. Finalement, Lemieux « tombe les gants » et remporte son premier combat de sa carrière dans la LNH[13]. En février, il est sélectionné pour jouer le 37e match des Étoiles de la LNH et pour la première fois de l'histoire du match, un joueur faisant sa première année dans la LNH est élu MVP de la compétition[14]. À l'issue de cette première saison, Lemieux a inscrit 100 points, bien qu'ayant manqué 7 matchs, et remporte également le titre de recrue de l'année : le trophée Calder[15].

    La saison suivante, il totalise 142 points, finit à la seconde place des pointeurs derrière Wayne Gretzky (215 points)[16] et il est désigné en tant que meilleur joueur de la saison après vote des autres joueurs. Il remporte alors son premier trophée Lester B. Pearson[17]. Lors de la saison 1986-87, il manque 17 matchs de son équipe, faisant ainsi chuter sa moyenne de points ; les Penguins ratent une nouvelle fois les séries.

    En 1987-88, Lemieux profite de l'expérience d'avoir joué et remporté la Coupe Canada 1987 aux côtés de Gretzky, Mark Messier et Paul Coffey pour tirer son épingle du jeu[18]. Ainsi, il inscrit 168 points et termine 19 points devant Gretzky pour le titre de meilleur pointeur de la saison[19]. Les Penguins, entraînés par Pierre Creamer, sont tous proches de la qualification avec leur meilleure moyenne de victoires en neuf saisons. Cependant, Creamer fait peur à plusieurs reprises à ses joueurs : préférant parler en français qu'en anglais, il lui arrive de ne pas bien suivre l'évolution des points de son équipe au classement général. Ainsi, deux matchs avant la fin de la saison, les Penguins doivent absolument remporter le match pour continuer à croire à une qualification pour les séries mais il est alors persuadé qu'un match nul suffit. Il met alors un certain temps à se rendre compte de son erreur à quelques secondes de la fin du match contre les Capitals de Washington alors que le score est de 6 partout. Il décide alors de demander un temps mort et parle directement à Mario Lemieux en français, laissant involontairement les autres joueurs de côté. Finalement, Lemieux va inscrire le but de la victoire mais cela ne sera pas suffisant pour obtenir la précieuse qualification[13]. Lemieux est également capitaine de l'équipe cette saison avec Dan Frawley, rôle qu'il aura souvent au long de sa carrière[20].

    Il remporte tout de même le trophée Art Ross du meilleur pointeur[21], le trophée Hart du meilleur joueur selon la presse[22] ainsi que le trophée Pearson[17]. Il participe également au 39e match des Étoiles de la LNH et remporte encore une fois le titre de MVP[14]. En effet, au cours du match remporté par sa conférence, il inscrit trois des six buts de l'équipe et réalise trois passes sur les trois autres buts[23]. Il remporte également au cours de cette saison le trophée Lionel Conacher en tant qu'athlète canadien de l'année.

    En 1988-89, Lemieux connaît ce qui va devenir sa plus belle saison personnelle : il devient le quatrième joueur de l'histoire, après Maurice Richard, Mike Bossy et l'inévitable Gretzky, à inscrire 50 buts en 50 matchs. Il réalise cet exploit au cours du 46e match de son équipe, son 44e de la saison, exploit qu'il avait manqué de peu d'accomplir la saison précédente avec son 50e but pour son 51e match[24]. Le 31 décembre, il réalise un exploit unique dans le monde de la LNH : il inscrit huit points au total mais surtout devient le premier joueur à inscrire un but dans les cinq configurations possibles au cours du même match – à égalité de force, en supériorité numérique, en infériorité numérique, sur un tir de fusillade et enfin dans le but vide des Devils du New Jersey[13]. Cet exploit est depuis appelé quinella et est souvent référencé comme « 5 buts, 5 différentes façons de marquer». Il finit la saison avec 85 buts et 114 aides (à égalité avec Gretzky) ce qui donne un total de 199 points, le plus haut total atteint par un joueur depuis le début de la LNH, mis à part Gretzky qui a dépassé la marque des 200 points à quatre reprises[25].

    À la fin de la saison régulière, les Penguins sont à la seconde place du classement de leur division (derrière les Capitals de Washington) et à la quatrième de leur conférence. Ils se qualifient pour la première fois pour les séries depuis 1982. Après avoir passé au premier tour les Rangers de New York en quatre matchs nets, les Penguins vont affronter les Flyers de Philadelphie. Alors qu'il n'aurait pas dû jouer le cinquième match de la série, ayant subi une blessure au cou lors d'une collision avec son coéquipier Randy Cunneyworth au cours du match précédent, Lemieux va encore une fois marquer l'histoire de la LNH. En ce soir du 25 avril, il inscrit quatre buts lors de la première période, trois aides dans la seconde pour un total de huit poins pour une victoire 10 à 7. Il décroche ainsi le record pour le nombre de buts en une période durant un match des séries, vient égaler celui du nombre de passes au cours d'une période, toujours pour un match des séries, ainsi que ceux du plus grand nombre de buts et de points sur un match[26]. Malgré tout, les Penguins vont perdre la série en sept matchs. À l'issue de la saison, Lemieux remporte une nouvelle fois le trophée Art Ross mais le trophée Hart revient à Gretzky[21].

    Au cours de la saison 1989-90, les Penguins ne vont pas réussir à se qualifier pour les séries mais Lemieux va faire parler de lui d'abord le soir du 21 janvier en inscrivant quatre buts - dont trois sur ses trois premiers tirs - lors du 41e match des Étoiles de la LNH qui se tient dans « sa » patinoire du Civic Arena et il est élu pour la troisième fois MVP du match[23]. Seul Wayne Gretzky avait réussi à marquer 4 buts au cours d'un match des Étoiles.

    Le soir du 14 février, il est obligé de sortir au cours de la seconde période d'un match contre les Rangers. Il met ainsi fin à la seconde plus longue série de matchs avec points de l'histoire de la LNH avec 46 matchs, la plus longue série étant de 51 matchs pour Gretzky. Lemieux souffre alors de plus en plus de son dos, à tel point qu'il a parfois du mal à lacer tout seul ses patins[13]. Il finit sa saison avec 21 matchs ratés au total et un total de 123 points pour la quatrième place du classement des pointeurs.

    Finalement son mal de dos se transforme en hernie discale. Le 11 juin 1990, les chirurgiens procèdent alors à l'ablation d'un disque vertébral, mais survient une infection postopératoire et quatre semaines d'alitement pour le joueur. Il se remet, mais la douleur ne disparaîtra jamais complètement. Il manque tout de même les 50 premiers matchs de la saison 1990-91[25].

    À l'occasion du repêchage de 1990, les Penguins sont la cinquième équipe invitée à choisir et leur choix se porte sur un jeune tchèque, Jaromír Jágr, supervisé par Craig Patrick, directeur général de l'équipe depuis novembre 1989. À son arrivée dans la ville de Pittsburgh, Patrick monte une fête de bienvenue et invite plusieurs Tchèques locaux afin de lui proposer des solutions simples et temporaires d'hébergement. Au cours de la soirée, Lemieux, se souvenant de son arrivée à Pittsburgh six ans plus tôt, vient discuter avec Jágr et lui offre son aide pour toute question ou tout problème. C'est alors le début d'une complicité entre les deux joueurs[27].

    La saison des Penguins commence quand même de la pire manière qu'il soit car ils sont privés de leur capitaine. L'équipe doit alors s'appuyer sur Jágr, Tom Barrasso, Paul Coffey, John Cullen et Randy Hillier mais également sur les nouveaux joueurs Larry Murphy, Ron Francis et Ulf Samuelsson. Patrick fait également signer « Badger Bob » Johnson pour diriger l'équipe et Scotty Bowman en tant qu'assistant[28].

    Finalement, Lemieux remonte sur la glace pour la première fois en janvier 1991 et fin mars 1991, à l'issue du dernier match de la saison, l'équipe pointe à la première place de sa division, la première fois au cours de son histoire, et Lemieux compte tout de même 45 points en 26 matchs. Les Penguins vont parvenir à se hisser à la finale de la Coupe Stanley en perdant à chaque fois le premier match des séries disputées contre les Devils du New Jersey, les Capitals de Washington et enfin les Bruins de Boston. Ils retrouvent en finale les North Stars du Minnesota, perdent le premier match mais finalement remportent leur première Coupe sur le score de 4 matchs à 2. Lemieux finit meilleur passeur de l'équipe avec 28 aides, second meilleur buteur avec 16 buts - un de moins que Kevin Stevens et donc le meilleur pointeur de l'équipe avec 44 points en 23 matchs sur 24 disputés[28]. Lemieux est également récompensé par la LNH et se voit remettre le trophée Conn Smythe du meilleur joueur des séries[29]. Malgré tout, son dos lui fait encore mal et il manque le troisième match de la série finale contre Minnesota, incapable de se pencher pour faire lui-même les lacets de ses patins. Tracy Luppe, responsable de l'intendance des Penguins, est alors obligé de lui lacer et délacer les patins entre les périodes puis au début de chacun des matchs suivants[27].

    La saison 1991-92 commence mal pour les Penguins : l'équipe est privée de Johnson atteint d'une tumeur du cerveau et hospitalisé. Bowman prend sa place derrière le banc et le 26 novembre 1991, Johnson décède. Sur 80 matchs de saison régulière, Lemieux va en jouer 64 pour 131 points. Il finit avec le plus haut total de la LNH cette année là, suivi par Stevens avec 123 points et Gretkzy 121. Les Penguins sont classés troisièmes de leur division, Lemieux remporte son troisième trophée Art Ross[21] et les Penguins écartent au premier tour les Capitals puis sont opposés aux Rangers.

    Au cours du second match contre les Rangers, Lemieux sort sur blessure suite à un coup de crosse d'Adam Graves qui vient lui briser le poignet et lui fait manquer 5 matchs des séries[25]. Il revient finalement au jeu pour participer à la série contre les Bruins et lors du quatrième match, Lemieux inscrit ce qui est souvent considéré comme un de ses dix plus beaux buts : sur une échappée, seul Raymond Bourque est là pour défendre et les deux joueurs patinent vers le but des Bruins. Lemieux passe alors le palet au milieu des patins de Bourque qui ne sait plus trop où celui-ci se trouve et, finalement, Lemieux inscrit le but à Andy Moog[30]. Les Penguins vont remporter leur seconde Coupe Stanley en écartant les Blackhawks de Chicago en quatre matchs nets et Lemieux finit meilleur buteur de l'équipe (16 buts) et meilleur pointeur (34 points). Il reçoit pour la seconde année consécutive le titre de meilleur joueur des séries.

    Lemieux a été sélectionné à de nombreuses reprises pour représenter l'équipe du Canada. Il est ainsi appelé pour la première fois lors du championnat du monde junior de 1983. Il remporte alors sa première médaille internationale, la médaille de bronze[48]. Lors de l'édition suivante, il décide de refuser la convocation de l'entraîneur Dave King en raison d'une incompatibilité d'humeur et parce qu'il préfère se concentrer sur les matchs de la LHJMQ et sur son objectif, battre le record de points de la ligue[3].

    Deux ans plus tard, il fait ses débuts dans le championnat du monde senior. Troisièmes à l'issue du premier tour, les Canadiens et Lemieux finissent à la seconde place du tournoi. Lemieux est alors sélectionné dans la seconde équipe type du tournoi[49].

    En 1987, il joue la Coupe Canada et il affronte aux côtés de Wayne Gretzky les Soviétiques lors de la finale. Les Canadiens perdent 6 à 5 lors de la prolongation après avoir remonté un déficit de 4 buts à 1. Pour le second match, les Canadiens prennent le large avec une avance 3 à 1 mais, avant la fin du second tiers, le score est de 3 partout. Au cours du troisième tiers-temps, Lemieux inscrit deux buts, assisté les deux fois par Gretzky, mais les Soviétiques reviennent au score à chaque fois. Après une première période de prolongation sans évolution du score Gretkzy réalise sa cinquième passe décisive du match pour le troisième but victorieux de Lemieux. Pour le troisième match de la série, les Soviétiques assomment les Canadiens en inscrivant trois buts en huit minutes mais l'équipe canadienne revient au score pour finalement mener 5-4 à l'issue du second tiers. Au cours du troisième tiers, les Soviétiques égalisent et tout semble faire croire que le match va aller une nouvelle fois vers les prolongations quand, à une minute trente de la fin, Gretzky réalise une nouvelle passe pour Lemieux qui inscrit le but de la victoire et de la médaille d'or[50].

    En 1988, les jeux Olympiques d'hiver ont lieu durant la saison et les joueurs de la LNH n'y participent pas (cela sera également le cas en 1992 et 1994) puis en 1989 pour le championnat du monde il est blessé. Par la suite, les épreuves du championnat du monde ayant lieu pendant les séries de la LNH et les Penguins se qualifiant chaque année pour celles-ci, il ne sera plus sélectionné au sein de l'équipe nationale avant les Jeux Olympiques d'hiver de 2002 de Salt Lake City aux États-Unis.

    Pour cette édition, Gretzky n'est plus sur la glace mais, en tant que directeur général de l'équipe, il décide de confier le rôle de capitaine à Lemieux[51]. Vexés d'avoir fini quatrièmes quatre ans plus tôt, les Canadiens abordent le tournoi en tant que favoris de la compétition[52]. Associé à Paul Kariya, Lemieux et son équipe vont bel et bien remporter la médaille d'or en battant les États-Unis en finale sur le score de 5 à 2.

    Le 20 août 2004, Hockey Canada annonce la liste du capitaine et de ses assistants pour la coupe du monde qui aura lieu début septembre. Encore une fois, Lemieux est désigné capitaine de l'équipe et il est assisté d'Adam Foote, Jarome Iginla, Scott Niedermayer et Joe Sakic[53]. À l'issue de la première phase, le Canada est en tête de la compétition et l'équipe de Lemieux va jusqu'à la finale pour y remporter la médaille d'or en battant la Finlande[54]. Il gagne une nouvelle médaille mais suite au tournoi, il semble inquiet sur son avenir dans le monde du hockey : la coupe du monde 2004 a lieu en début de saison et des signes laissent déjà penser que la saison de la LNH sera annulée par la grève des proprétaires[55].

    Saison Équipe Ligue Saison régulière Séries éliminatoires[66],[67],[68]
     PJ  B   A  Pts PUN  PJ  B   A  Pts PUN
    1979-80 Hurricanes de Montréal QAHA                    
    1980-81 Concordia de Montréal QAAA 47 62 62 124 127 3 2 5 7 8
    1981-82 Voisins de Laval LHJMQ 64 30 66 96 22 18 5 9 14 31
    1982-83 Voisins de Laval LHJMQ 66 84 100 184 76 12 14 18 32 18
    1983-84 Voisins de Laval LHJMQ 70 133 149 282 92 14 29 23 52 29
    1984-85 Penguins de Pittsburgh LNH 73 43 57 100 54          
    1985-86 Penguins de Pittsburgh LNH 79 48 93 141 43          
    1986-87 Penguins de Pittsburgh LNH 63 54 53 107 57          
    1987-88 Penguins de Pittsburgh LNH 77 70 98 168 92          
    1988-89 Penguins de Pittsburgh LNH 76 85 114 199 100 11 12 7 19 16
    1989-90 Penguins de Pittsburgh LNH 59 45 78 123 78          
    1990-91 Penguins de Pittsburgh LNH 26 19 26 45 30 23 16 28 44 16
    1991-92 Penguins de Pittsburgh LNH 64 44 87 131 94 15 16 18 34 2
    1992-93 Penguins de Pittsburgh LNH 60 69 91 160 38 11 8 10 18 10
    1993-94 Penguins de Pittsburgh LNH 22 17 20 37 32 6 4 3 7 2
    1995-96 Penguins de Pittsburgh LNH 70 69 92 161 54 18 11 16 27 33
    1996-97 Penguins de Pittsburgh LNH 76 50 72 122 65 5 3 3 6 4
    2000-01 Penguins de Pittsburgh LNH 43 35 41 76 18 18 6 11 17 4
    2001-02 Penguins de Pittsburgh LNH 24 6 25 31 14          
    2002-03 Penguins de Pittsburgh LNH 67 28 63 91 43          
    2003-04 Penguins de Pittsburgh LNH 10 1 8 9 6          
    2005-06 Penguins de Pittsburgh LNH 26 7 15 22 16          
    Totaux LNH  915   690  1 033 1 723  834  107  76  96 172  87


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  • Larry Clark Robinson, surnommé "Big Bird" (né le 2 juin, 1951 à Winchester en Ontario, Canada) est un ancien joueur et entraîneur de la Ligue nationale de hockey. Il est maintenant l'entraineur adjoint de Brent Sutter avec les Devils du New Jersey.

    Mesurant 6'4" et pesant 225 livres, Larry Robinson était un grand et gros défenseur mais pourtant mobile et agile sur patins. Il a joué 17 saisons pour les Canadiens de Montréal et 3 avec les Kings de Los Angeles. Il a gagné 2 fois le Trophée Norris, une fois le Trophée Conn Smythe et six Coupes Stanley. Un des défenseurs les plus dominants de sa génération, il faisait partie d'une des meilleures brigades défensives de l'histoire. En compagnie de Serge Savard et Guy Lapointe, ils formaient le "Big Three", ce groupe de trois défenseurs exceptionnels au sein d'une même équipe. En 1977 , Larry Robinson fut le joueur ayant le plus grand différentiel , soit +120.

    Quelques années plus tard, en 2000, il devait gagner une autre coupe Stanley en tant qu’entraîneur cette fois, avec les Devils du New Jersey.

    Le 19 novembre 2007, son chandail numéro 19 fut retiré au Centre Bell.

    Saison Équipe Ligue Saison régulière Séries éliminatoires
    PJ B A PTS PUN PJ B A PTS PUN
    1969-70 Rangers de Kitchener AHO 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0
    1970-71 Rangers de Kitchener AHO 61 12 39 51 65 4 1 2 3 5
    1971-72 Voyageurs de la Nouvelle-Écosse LAH 74 10 14 24 54 15 2 10 12 31
    1972-73 Voyageurs de la Nouvelle-Écosse LAH 38 6 33 39 33 0 0 0 0 0
    1972-73 Canadiens de Montréal LNH 36 2 4 6 20 11 1 4 5 9
    1973-74 Canadiens de Montréal LNH 78 6 20 26 66 6 0 1 1 26
    1974-75 Canadiens de Montréal LNH 80 14 47 61 76 11 0 4 4 27
    1975-76 Canadiens de Montréal LNH 80 10 30 40 59 13 3 3 6 10
    1976-77 Canadiens de Montréal LNH 77 19 66 85 45 14 2 10 12 12
    1977-78 Canadiens de Montréal LNH 80 13 52 65 39 15 4 17 21 6
    1978-79 Canadiens de Montréal LNH 67 16 45 61 33 16 6 9 15 8
    1979-80 Canadiens de Montréal LNH 72 14 61 75 39 10 0 4 4 2
    1980-81 Canadiens de Montréal LNH 65 12 38 50 37 3 0 1 1 2
    1981-82 Canadiens de Montréal LNH 71 12 47 59 41 5 0 1 1 8
    1982-83 Canadiens de Montréal LNH 71 14 49 63 33 3 0 0 0 2
    1983-84 Canadiens de Montréal LNH 74 9 34 43 39 15 0 5 5 22
    1984-85 Canadiens de Montréal LNH 76 14 33 47 44 12 3 8 11 8
    1985-86 Canadiens de Montréal LNH 78 19 63 82 39 20 0 13 13 22
    1986-87 Canadiens de Montréal LNH 70 13 37 50 44 17 3 17 20 6
    1987-88 Canadiens de Montréal LNH 53 6 34 40 30 11 1 4 5 4
    1988-89 Canadiens de Montréal LNH 74 4 26 30 22 21 2 8 10 12
    1989-90 Kings de Los Angeles LNH 64 7 32 39 34 10 2 3 5 10
    1990-91 Kings de Los Angeles LNH 62 1 22 23 16 12 1 4 5 15
    1991-92 Kings de Los Angeles LNH 56 3 10 13 37 2 0 0 0 0
    2006-07 Devils du New Jersey Anciens 1 1 2 3 4 0 0 0 0 0
    Totaux LAH 112 16 47 63 87 15 2 10 12 31
    Totaux LNH 1383 208 750 958 793 227 28 116 144 211


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  • Jean Arthur Béliveau O.C. (31 août 1931 à Trois-Rivières au Canada) est un ancien joueur de hockey sur glace québécois. Il a remporté la Coupe Stanley à dix reprises, dont un nombre record de cinq fois comme capitaine des Canadiens de Montréal.

    Jean Béliveau débute sa carrière en 1946 avec les Panthers de Victoriaville. Il joue ensuite pour les Tigres, les As de Québec et enfin les Citadelles de la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Il commence sa carrière professionnelle chez les Canadiens de Montréal en 1951 où il obtient une place de titulaire durant la saison LNH 1953-54 en prenant part à 44 parties et marquant 34 points.

    Avec son imposante stature ainsi que son élégance et sa robustesse, Jean Béliveau, surnommé « Le Gros Bill », est considéré comme un modèle par la génération montante de hockeyeurs de la Ligue nationale de hockey (LNH). La saison LNH 1954-55 fortifie son statut de vedette à Montréal alors qu'il termine troisième marqueur de la ligue et est nommé dans l'équipe du Match des Étoiles de la ligue.

    L'année suivante, Béliveau termine meilleur marqueur et gagne le trophée Hart et le trophée Art Ross. Pour conclure en beauté, Béliveau gagne la première de ses dix Coupe Stanley. Il continue son ascension dans la LNH, battant son record personnel de points de 1958-59 en gagnant un autre championnat des marqueurs de la ligue. Il est nommé capitaine de son équipe en 1961-62 et continuera de remporter plusieurs distinctions et coupes Stanley.

    En 1968, il devient le deuxième joueur de l'histoire de la LNH, après Gordie Howe, à atteindre les 1000 points en carrière. Trois ans après, il est le quatrième joueur à franchir la barre symbolique des 500 buts.

    Béliveau se retire en 1971 en gagnant sa dixième Coupe Stanley. Sans attendre la période habituelle de trois ans pour une admission au temple de la renommée du hockey, il est intronisé en 1972.

    Au moment de sa retraite, il détenait le record de son équipe pour les points en carrière et était le meilleur marqueur en série dans la LNH. Il aura marqué 507 buts et 712 passes pour 1219 points en 1125 parties de saison régulière et 70 buts et 97 aides pour 176 points en 162 parties de séries. Son numéro (4) a été retiré le 9 octobre 1971 par les Canadiens de Montréal.

    Il continue son association avec l'organisation montréalaise dans un rôle plus administratif. Peu après sa retraite le 31 août 1993,Bryan Mulroney lui offre le poste de sénateur qu'il décline pour des raisons familiales. Jean Chrétien lui offre ensuite, en 1994, le poste de Gouverneur général du Canada, qu'il décline pour les mêmes raisons. Il préfère se consacrer à sa famille et plus spécialement, ses deux petites filles, Mylène et Magalie, et devient ambassadeur pour les Canadiens de Montréal.

    Le 15 mars 2008, Jean Béliveau reçoit un doctorat honoris causa de l'Université Laval des mains du recteur Denis Brière. De nombreux dignitaires participent à l'événement dont Pierre Boivin, Marcel Aubut et Patrick Roy.

    Saison Équipe Ligue Saison régulière Séries éliminatoires
    Pj B A Pts Pun Pj B A Pts Pun
    1947-48 Tigres de Victoriaville LHJQ 42 46 21 67 -- -- -- -- -- --
    1948-49 Tigres de Victoriaville LHJQ 42 48 27 75 54 4 4 2 6 2
    1949-50 Citadelles de Québec LHJQ 35 36 44 80 47 14 22 9 31 15
    1950-51 Citadelles de Québec LHJQ 46 61 63 124 120 22 23 31 54 76
    1950-51 As de Québec LHJQ 1 2 1 3 0 -- -- -- -- --
    1950-51 Canadiens de Montréal LNH 2 1 1 2 0 -- -- -- -- --
    1951-52 As de Québec LHJQ 59 45 38 83 88 15 14 10 24 14
    1952-53 As de Québec LHJQ 57 50 39 89 59 19 14 15 29 25
    1952-53 Canadiens de Montréal LNH 3 5 0 5 0 -- -- -- -- --
    1953-54 Canadiens de Montréal LNH 44 13 21 34 10 2 8 10 4 0
    1954-55 Canadiens de Montréal LNH 70 37 36 73 58 12 6 7 13 18
    1955-56 Canadiens de Montréal LNH 70 47 41 88 143 10 12 7 19 22
    1956-57 Canadiens de Montréal LNH 69 33 51 84 105 10 6 6 12 15
    1957-58 Canadiens de Montréal LNH 55 27 32 59 93 10 4 8 12 10
    1958-59 Canadiens de Montréal LNH 64 45 46 91 67 3 1 4 5 4
    1959-60 Canadiens de Montréal LNH 60 34 40 74 57 8 5 2 7 6
    1960-61 Canadiens de Montréal LNH 69 32 58 90 57 6 0 5 5 0
    1961-62 Canadiens de Montréal LNH 43 18 23 41 36 6 2 1 3 4
    1962-63 Canadiens de Montréal LNH 69 18 49 67 68 5 2 1 3 2
    1963-64 Canadiens de Montréal LNH 68 28 50 78 42 5 2 0 2 18
    1964-65 Canadiens de Montréal LNH 58 20 23 43 76 13 8 8 16 34
    1965-66 Canadiens de Montréal LNH 67 29 48 77 50 10 5 5 10 6
    1966-67 Canadiens de Montréal LNH 53 12 26 38 22 10 6 5 11 26
    1967-68 Canadiens de Montréal LNH 59 31 37 68 28 10 7 4 11 6
    1968-69 Canadiens de Montréal LNH 69 33 49 82 55 14 5 10 15 8
    1969-70 Canadiens de Montréal LNH 63 19 30 49 10 -- -- -- -- --
    1970-71 Canadiens de Montréal LNH 70 25 51 76 40 20 6 16 22 28
    Totaux LNH 1 125 507 712 1 219 1 029 162 79 97 176 211

     


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  • Surnommé "Mr. Hockey", Gordon « Gordie » Howe (né le 31 mars 1928 à Floral ville de la Saskatchewan au Canada), est un ancien joueur canadien de hockey sur glace. Considéré comme l'un des plus grands joueurs de tous les temps, il détient encore plusieurs records

    Gordie Howe a eu une carrière remarquable, autant pour ses talents de marqueur que pour la longévité. Il a établi plusieurs records, dont celui de 801 buts en saison régulière dans la Ligue nationale de hockey, battu depuis par Wayne Gretzky, et gagné six fois le trophée pour le joueur le plus utile à son équipe. Il a été nommé 21 fois sur l'équipe d'Étoiles de la LNH. Il a commencé sa carrière dans la LNH avec les Red Wings de Détroit en 1946 et joué pour cette équipe pendant plus de 20 ans. S'étant retiré du hockey en 1971, il est revenu en 1973 pour jouer aux côtés de ses deux fils chez les Aeros de Houston dans l'Association mondiale de hockey. Durant son séjour dans cette association rivale de la LNH, il a compilé une fiche de 174 buts et 334 assistances.

    Gordie Howe a longtemps détenu les records pour le nombre de buts, d'aides et de points, mais ces records ont été battus par Wayne Gretzky. Gordie Howe détient toujours le record du plus grand nombre de parties jouées (2 186). Pour le Canada anglophone, Gordie Howe a le même genre de statut que son grand rival Maurice Richard pour le Québec.

    Saison Équipe Ligue Saison régulière Séries éliminatoires
    PJ B A PTS PUN PJ B A PTS PUN
    1945-46 Knights d'Omaha USHL 51 22 26 48 53 6 2 1 3 15
    1946-47 Red Wings de Détroit LNH 58 7 15 22 52 5 0 0 0 18
    1947-48 Red Wings de Detroit LNH 60 16 28 44 63 10 1 1 2 11
    1948-49 Red Wings de Detroit LNH 40 12 25 37 57 11 8 3 11 19
    1949-50 Red Wings de Detroit LNH 70 35 33 68 69 1 0 0 0 7
    1950-51 Red Wings de Detroit LNH 70 43 43 86 74 6 4 3 7 4
    1951-52 Red Wings de Detroit LNH 70 47 39 86 78 8 2 5 7 2
    1952-53 Red Wings de Detroit LNH 70 49 46 95 57 6 2 5 7 2
    1953-54 Red Wings de Detroit LNH 70 33 48 81 109 12 4 5 9 31
    1954-55 Red Wings de Detroit LNH 64 29 33 62 68 11 9 11 20 24
    1955-56 Red Wings de Detroit LNH 70 38 41 79 100 10 3 9 12 8
    1956-57 Red Wings de Detroit LNH 70 44 45 89 72 5 2 5 7 6
    1957-58 Red Wings de Detroit LNH 64 33 44 77 40 4 1 1 2 0
    1958-59 Red Wings de Detroit LNH 70 32 46 78 57          
    1959-60 Red Wings de Detroit LNH 70 28 45 73 46 6 1 5 6 4
    1960-61 Red Wings de Detroit LNH 64 23 49 72 30 11 4 11 15 10
    1961-62 Red Wings de Detroit LNH 70 33 44 77 54          
    1962-63 Red Wings de Detroit LNH 70 38 48 86 100 11 7 9 16 22
    1963-64 Red Wings de Detroit LNH 69 26 47 73 70 14 9 10 19 16
    1964-65 Red Wings de Detroit LNH 70 29 47 76 104 7 4 2 6 20
    1965-66 Red Wings de Detroit LNH 70 29 46 75 83 12 4 6 10 12
    1966-67 Red Wings de Detroit LNH 69 25 40 65 53          
    1967-68 Red Wings de Detroit LNH 74 39 43 82 53          
    1968-69 Red Wings de Detroit LNH 76 44 59 103 58          
    1969-70 Red Wings de Detroit LNH 76 31 40 71 58 4 2 0 2 2
    1970-71 Red Wings de Detroit LNH 63 23 29 52 38          
    1973-74 Aeros de Houston AMH 70 31 69 100 46 13 3 14 17 34
    1974-75 Aeros de Houston AMH 75 34 65 99 84 13 8 12 20 20
    1975-76 Aeros de Houston AMH 78 32 70 102 76 17 4 8 12 31
    1976-77 Aeros de Houston AMH 62 24 44 68 57 11 5 3 8 11
    1977-78 Whalers de la Nouvelle-Angleterre AMH 76 34 62 96 85 14 5 5 10 15
    1978-79 Whalers de la Nouvelle-Angleterre AMH 58 19 24 43 51 10 3 1 4 4
    1979-80 Whalers de Hartford LNH 80 15 26 41 42 3 1 1 2 2
    1997-98 Vipers de Détroit LIH 1 0 0 0 0          
    Totaux AMH 419 174 334 508 399 78 28 43 71 115
    Totaux LNH 1 767 801 1 049 1 850 1 685 157 68 92 160 220

  • Trophée Art Ross: 1951, 1952, 1953, 1954, 1957, 1963
  • Trophée Hart: 1952, 1953, 1957, 1958, 1960, 1963.
  • Trophée Lester Patrick: 1967
  • Nommé Officier de l'Ordre du Canada en 1971
  • Membre du Temple de la renommée du hockey depuis 1972
  • Membre de l'équipe d'Étoiles de la LNH: 23 fois
  • Membre de l'équipe d'Étoiles de l'AMH: 2 fois
    • Plus grand nombre de parties en saison régulière dans la LNH (1 767)
    • Plus grand nombre de parties en saison régulière dans la LNH et l'AMH combinées (2 186)
    • Plus grand nombre de saisons jouées dans la LNH (26)
    • Plus grand nombre de saisons jouées dans la LNH et l'AMH combinées (32)
    • Plus grand nombre de buts en saison régulière par un ailer droit dans la LNH (801)
    • Plus grand nombre d'aides en saison régulière par un ailer droit dans la LNH (1049)
    • Plus grand nombre de points en saison régulière par un ailer droit dans la LNH (1 850)
    • 2e dans la LNH pour le total de buts (801)
    • 3e dans la LNH pour le total de points (1 850)
    • 7e dans la LNH pour le total d'aides (1 049)
    • 6 décennie comme hockeyeur professionel

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  • Sheldon Souray

    Sheldon Souray, né le 13 juillet 1976 à Elk Point en Alberta (Canada), est un joueur de hockey sur glace professionnel évoluant avec les Oilers d'Edmonton de la Ligue nationale de hockey.

    Il a été repêché par les Devils du New Jersey lors du repêchage d'entrée dans la LNH 1994, à la 71e position. Il a été échangé aux Canadiens de Montréal le 1er mars 2000 en retour de Vladimir Malakhov. Une blessure au poignet l'a tenu à l'écart du jeu pour la totalité de la saison 2002-2003. En 2003-2004, il a excellé, dépassant une marque d'équipe chez les défenseurs pour le nombre de points en un match, et il participa au Match des étoiles 2004. Durant le lock out qui a entrainé l'annulation de la saison 2004-2005 de la LNH, il s'est joint à l'équipe suédoise Färjestads BK, qui a atteint la finale du championnat. Sa femme, le mannequin et actrice de Baywatch Angelica Bridges, a demandé le divorce en août 2005 et est partie vivre à Los Angeles avec leur fille, Valentina Raine.

    En 2006-2007, Souray connaît la meilleure saison de sa carrière, grâce à son tir puissant, et s'impose comme l'un des meilleurs défenseurs offensifs de la Ligue nationale: il finit meilleur buteur (26) et troisième marqueur (64) chez les défenseurs de la ligue. Son différentiel +/- de -26 démontre cependant ses difficultés en défensive. Il s'agit essentiellement d'un spécialiste de l'avantage numérique: en inscrivant le 5 avril 2007 son 19e filet de la saison sur jeu de puissance, Sheldon Souray a battu pour un défenseur un record de la LNH jusque là codétenu par Denis Potvin et Adrian Aucoin.

    Le 9 janvier 2007, Souray a été élu par le public sur la formation partante du 55e match des Étoiles de la LNH. Pendant ce match, il a inscrit un but et une passe. Cependant, il n'a pas réussi le tir le plus puissant (un tir de plus de 160 km/h, soit 100 milles/h, tout de même, 2e juste derrière Zdeno Chára).

    Souray est co-propriétaire, ainsi qu'avec le gardien des Devils du New Jersey Martin Brodeur and le restaurateur montréalais Andrea Dell'Orefice d'une pizzeria à Rivière des Prairies, "La Pizzeria Etc".

    Angelica et Sheldon ont repris contact et le 4 mai 2007, Angelica Bridges a donné naissance à une petite fille du nom de Scarlett Skye Souray.

    Avant de rencontrer Angelica, il a été en couple avec l'actrice et top modèle Kylie Bax.

    Le 12 juillet 2007, il signe un contrat avec les Oilers d'Edmonton comme joueur autonome. Ce contrat est d'une durée de cinq ans et d'une valeur de 27 millions de dollars[1].

     


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